Quand on a annoncé qu’on partait en voyage autour du monde avec nos 2 jeunes enfants pendant 1 an, plusieurs nous ont clairement dit qu’on était vraiment « game » de faire ça un long voyage avec de si jeunes enfants.
On s’est aussi fait traiter de fou. Haha! Ça, c’est une autre histoire. ?
Mais je comprenais tout de même les regards et interrogations extérieurs des autres.
On le dit, et j’ajoute maintenant ma voix à cet adage : les enfants s’adaptent facilement à toutes les situations – quand on les accompagne bien là-dedans.
Est-ce qu’il y a des journées moins faciles que d’autres? Absolument!
Voici donc, sans plus tarder, comment va l’adaptation de mes 2 jeunes enfants dans ce voyage autour du monde en famille de 1 an!

COMMENT VA L’ADAPTATION EN GÉNÉRAL DE NOS ENFANTS DANS CE TOUR DU MONDE
Je crois que quand des enfants aussi jeunes que les nôtres (2 ans et 3 ans) font un voyage au long cours autour du monde comme nous le faisons, leurs seuls gros attachements et leurs repères en si jeune âge ce sont leurs parents.
Ils n’ont pas encore d’autres centres d’intérêt réel que papa, maman, frère et sœur.
Nous n’avons donc pas senti un manque pour leurs chambres, la maison, pour des jouets ou autre.
La seule chose qu’ils semblent avoir hâte de retrouver ce sont leurs grands-parents. On le sent quand nos enfants leurs parlent par vidéo, qu’ils sont très heureux de les voir et j’imagine déjà très bien les beaux câlins et les cris de joie que mes enfants feront en retrouvant leurs papys et mamys après ce voyage de 1 an autour du monde.

COMMENT SE DÉROULE NOS JOURNÉES
En général, mes cocos sont vraiment bons. On leur explique habituellement les gros changements avant qu’ils arrivent. Exemple : Demain on va prendre 2 avions/ on va faire le dodo de nuit dans l’avion/ aujourd’hui on change de maison/ tantôt on s’en va faire du portage, marcher et voir des statues.
Bref, on simplifie ça, mais on leur dit ce qui s’en vient à court terme et je crois que ça les aide.
On adapte aussi les sorties, excursions et autres en fonction de leurs besoins de dormir un peu le jour, et aussi en fonction de comment a été la nuit dernière/les derniers jours. Si on a eu quelques journées avec moins de possibilités de faire de beaux dodos d’après-midi (ex. : un dodo de PM dans un autobus), bien c’est sûr que les jours d’après je vais tout faire pour leurs offrir un lit afin d’avoir un meilleur repos d’après-midi.
De même, si on les sent plus fatigués « ces temps-ci », bien on va adapter l’agenda pour en faire moins et « déménager » moins rapidement de logis. Souvent, on se rend compte qu’en écoutant leurs besoins, bien on se fait aussi du bien en tant qu’adulte, car ça nous donne aussi ces temps de repos pour récupérer.

COMMENT VONT LES NUITS
Ça, c’était ma plus grande crainte. Pas concernant Ély (2 ans ), mais concernant mon Téo (3 ans).
Cet enfant a toujours eu un rapport particulier avec le sommeil.
Je te dirais que depuis l’âge de 6 mois, j’ai au moins (si pas plus) un réveil (avec pleurs ou demandant quelque chose) de la part de Téo. Nous avons toujours eu de la misère à l’endormir, il a le sommeil extrêmement léger #LesOreillesDeSaMère et il avait (jusqu’à tout récemment) de la misère à s’endormir dans la même pièce/dans le même lit qu’une autre personne.
Bref méchant cocktail pour avoir les pires nuits du monde, quand on part en voyage autour du monde et qu’on changera constamment de chambre, qu’on devra s’endormir tout le monde dans la même pièce et entendre les bruits de tout le monde toute la nuit.
Je ne mentirai pas, les premiers 3 mois ont été plus exigeants. Téo prenait une bonne heure pour s’endormir (comme à la maison). Il se relevait tout le temps (comme à la maison) et se réveillait plusieurs fois dans la nuit en pleurant/pour nous demander quelque chose (comme à la maison). Nous avons donc eu des nuits plus épuisantes que d’autres (comme à la maison), mais on a survécu. (Haha)
Pis ce qui est beau là-dedans, c’est que comme nous sommes en tour du monde, nous pouvions adapter pas mal nos journées à ce qu’on avait eu comme nuit (contrairement à quand nous étions à la maison avec le boulot qui lui ne peut pas attendre).

De même, avec le temps et cette pratique « terrain » obligatoire (haha), ça nous a forcés à nous trouver des solutions plus rapidement que si on était à la maison, vu qu’on est constamment en situation « nouvelle ».
Bref, je peux dire aujourd’hui que le sommeil de Téo est mieux – mais pas parfait – et qu’avec notre réalité, on est constamment en travail pour améliorer toujours plus le tout.
Aussi, on va se le dire, le co-dodo nous aide grandement en tour du monde. C’est peut-être même ça qu’on aurait eu besoin à la maison. Téo nous fait clairement de plus belles nuits quand nous dormons tout le monde ensemble. Certains diront que c’est parce qu’il doit faire un peu d’anxiété, moi je dis plutôt que c’est humainement normal de vouloir dormir avec ses paires (tsé, qu’est-ce qu’on s’empresse de faire quand on a un chum? #DodoCollé) et que nous sommes naturellement construits comme ça en tant que mammifères. #OnEstDesSinges
Pis le tour du monde nous aide juste à constater encore plus tout ça.
AU NIVEAU DE LA NOURRITURE ET DES REPAS
Au niveau de la nourriture, on a toujours trouvé partout quelque chose à mettre sous la dent de nos enfants. Que ce soit dans le désert du Sahara, dans une région reculée au Myanmar ou encore chez l’habitant au Sri Lanka.
Est-ce que c’est toujours santé et que ça comprend plusieurs groupes alimentaires? Non pas toujours. Haha!
Mais je m’assure de toujours avoir sur nous des barres tendres, noix, fruits séchés et autres. Donc si les enfants ont faim ici et maintenant, et qu’on ne trouve rien, on a ça pour nous dépanner, de même que si exemple la nourriture s’avère trop épicée.
À ce niveau aussi, on a toujours réussi à se débrouiller pour trouver de la nourriture pas trop piquante pour nos enfants, et les quelques fois où on n’a pas eu le choix, bien on s’est dit que ça allait développer leur palais. ? haha! #PersonneNestMortÀMangerÉpicé

DIVERTIR LES ENFANTS EN VOYAGE
On me questionne souvent à savoir comment je divertis mes enfants en voyage. De notre côté on voyage très léger en la matière.
Un cahier à colorier, quelques crayons, 2 autos et quelques figures garnissent notre sac à dos.
Ensuite, et bien souvent, les autres enfants, les jouets des autres enfants ou encore ce qui nous entoure les occupent. Et en dernier recours (ex. pour les longs vols d’avion ou les longs transports d’autobus), on a des films sur iPad. Ça aussi ça sauve vraiment.
Je suis du genre #AntiTablette pour nos enfants, mais je ne me passerais pas de ça dans mon long voyage d’un an autour du monde.
J’ai sûrement plein d’autres choses que j’aimerais te dire sur le sujet, mais que j’oublie (haha).
Ne te gêne surtout pas si tu as des questions d’ici là!
Finalement, pour compléter le tout, j’ai aussi déjà fait plusieurs articles sur des trucs pour voyager avec un jeune enfant, des trucs pour voyager en avion avec de jeunes enfants, quoi apporter comme poussette en voyage et pour encore plus de trucs sur les voyages en famille, c’est ici que ça se passe – n’hésite pas à aller lire.

2 commentaires
Bonjour Léa!
C’est vraiment fascinant cette belle aventure familiale! Je suis curieuse en ce qui concerne la propreté. Comment vous y prenez-vous? Vos petits sont à l’âge de ce nouvel apprentissage, comment ça se passe? Sinon, réussissez-vous toujours à trouver des couches qui conviennent?? Ben oui, question pipi caca, pas terrible comme première intervention!!
Au plaisir!
Mon plus grand a fini de devenir propre dans les 3-4 premiers mois de voyage. Pour le plus petit, on a fait quelques pratiques et ça s’en vient tranquillement. On profite au contraire du temps beau et chaud, et de la plage, pour le mettre en fesse/ou en costume, et ça le pratique à se retenir – et à le faire sur la toilette. De même pour les couches, on en a vraiment trouvé partout (désert du Sahara, villages en Birmanie ainsi que sur des petites îles perdues). Il faut vraiment se rappeler qu’il y a des bébés partout dans le monde et donc que c’est vraiment bien adapté partout. 🙂